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"L’Ukraine au coeur" a été composé au printemps 2022 dans le mois qui a suivi l’agression russe contre l’Ukraine. Nous n’acceptons pas que la brutalité et la guerre continuent d’être mises avec cynisme au service de la politique, au mépris de la plus élémentairehumanité. Aucun impérialisme ne saura jamais en justifier un autre.Notre cible ici, faut-il le dire ? ce n’est pas la Russie, encore moins le peuple russe ou le socialisme : c’est l’oligarchie et la corruption qui ont engendré la brutalité subie aujourd’hui par les peuples de l’ex- URSS. Souvenons-nous du poème d’Evtouchenko : «Mon peuple russe ! Je t’aime, je t’estime, Mon peuple fraternel et amical, Mais trop souvent des hommes aux mains sales firent de ton nom le bouclier du crime ! ». Nous n’oublions pas Babi Yar et ses 33.000 juifs assassinés par les nazis ; « le silence y hurle » encore. Mais nous savons aussi que les enfants ne sauraient être tenus pour responsables des crimes commis par leurs parents. Et que les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes — ce que leur dénie le dictateur moscovite.L’éditeur« Comme tant d’autres mégalomanes bellicistes, passés et présents, Poutine déploie une rhétorique d’un cynisme glaçant pour justifier sa folie prédatrice. L’écoute et le croit qui a des oreilles bouchées à l’étoupe de la crainte, de la soumission ou de l’égarement dû à ladésinformation. Qui a le souci de la véracité des faits entend et dénonce ces mystifications, ce que font les historiens intègres, les journalistesimpartiaux, les analystes politiques rigoureux. Qui a une intelligence intime de la langue, aiguë de la vie et inconditionnelle de la liberté, ditce qu’il en est de la réalité. Ce sont les poètes. »Sylvie GermainIl y avait donc des maisons avec des mursil y avait aussi des mères sur les seuilsles pères ramenaient la nuit sur leurs semellesle dernier père du dernier enfant mourra debout comme un arbreVénus Khoury-Ghata