Prix public : 32,00 €
Penser le trash pour ne pas le diluer dans une logique libérale de labélisation. Le trash, non pas comme un argument commercial ou un masque idéologique mais comme un mot-idée qui dit un désir, une exigence esthétique. Le sujet de cette réflexion est le trash en tant que catégorie opératoire pour penser le théâtre. L'ouvrage est guidé par le désir d’arracher le trash à sa « pasteurisation » et de ne pas essentialiser le trash. Le trash n’est ni un argument commercial ni un masque idéologique. C’est un mot-idée qui dit un désir, une exigence esthétique. Il renvoie précisément à ce qui résiste à toute tentative de codification, à toute stabilisation dans une forme esthétique figée. Il n’y a donc pas d’essence du trash comme il n’y a pas d’œuvre trash ni de corps trash. Le trash n’est ni un en soi ni une donnée objective. C’est avant tout la relation entre une œuvre et un spectateur qui est trash. Le trash est un concept lié à la réception et seul un dispositif de mise en scène du regard peut le mettre en évidence.