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Saint-Cyrien, le général Huntziger (1880-1941) a choisi l'infanterie coloniale dès sa sortie de l'École spéciale militaire et fait une carrière extrêmement brillante qui lui a valu d’être promu général à 48 ans. Chef de la IIe armée de septembre 1939 à mai 1940, c’est lui qui négocie le mois suivant les armistices avec les Allemands et les Italiens. Personnage essentiel du début de la Seconde Guerre mondiale, il est controversé à cause de décisions malheureuses prises comme ministre de la Guerre durant quatorze mois. De 1938 à 1941, le général Huntziger tient des carnets personnels qui apportent une mine d’informations nouvelles à propos du rôle des responsables politiques et militaires. Qu’il s’agisse des actions envisagées ou entreprises, de la perception des événements internationaux, de l’ambiance et du rôle de chacun, notamment à Vichy. Inédits, d’une grande valeur historique, ces carnets ont l’avantage de ne pas avoir été retouchés après-guerre du fait de la mort accidentelle du général dans un accident d’avion. Huntziger est sans doute le dernier, parmi les principaux personnages de l'État français, dont on savait si peu jusqu'à aujourd’hui. Max Schiavon, docteur en histoire, a dirigé la recherche du Service historique de la Défense. Spécialiste de l’histoire contemporaine et en particulier des élites militaires, il a publié récemment Weygand l’intransigeant (Tallandier), Le livre qui va faire de vous un chef (Éditions Pierre de Taillac) et Corap, bouc-émissaire de la défaite (Perrin). « Ses carnets éclairent l'action de ce méconnu qui joua pourtant un rôle de premier plan. »Le Figaro Histoire « Cet ouvrage de Max Schiavon s'inscrit dans une dimension totalement nouvelle : la publication des carnets d'un des officiers généraux les plus controversés de cette période. »Batailles et blindés « Les carnets secrets du général Huntziger s’avèrent donc une source documentaire de premier ordre, dont la contribution enrichit indéniablement le dossier du grand effondrement français de 1940 et ses conséquences. »Les Clionautes