Prix public : 18,00 €
La via sancti Martini unit le lieu de naissance à la tombe de Martin, des plaines hongroises jusqu’à la Touraine. Une manière de se mettre à l’école du saint qui partagea son manteau est de suivre son grand parcours européen, pas à pas. La chronique d’un voyage passant par Ljubljana, Venise, Mantoue, Pavie, le Grand-Saint-Bernard, Genève, Lyon et Poitiers raconte aussi la vie de Martin, les préparatifs du 1700e anniversaire de sa naissance et l’essor d’un itinéraire culturel reconnu par le Conseil de l’Europe. Sur 2500 kilomètres, des voies romaines et des chemins médiévaux se transforment en « bande verte et citoyenne ». L’auteur a rejoint au Vatican et au Parlement européen les architectes de ce chemin de pèlerinage ancien et nouveau. Le temps d’une halte, il a silencieusement mis son pied dans le « pas de saint Martin », un rocher vénéré dans une humble chapelle du Poitou. 80 jours de marche, en diverses saisons, ont multiplié les rencontres : Danilo le passeur du Pô, un martin-pêcheur, les poètes Virgile, Ronsard et Rilke, les moines de Fontgombault et de Ligugé, des automobilistes aimables ou non, des migrants, de grands saints du passé et les maires de villages qui veulent se remettre à vivre. L' auteur Pierre-Yves Fux, né à Genève en 1967. Devenu ambassadeur près le Saint-Siège vingt ans après avoir fréquenté les Archives secrètes du Vatican, il fait converger fonctions diplomatiques et expérience académique en coorganisant un colloque international et une exposition sur saint Augustin (2001) et en éditant une anthologie du même auteur sur la « guerre juste » (éd. Migne, 2010). Docteur ès lettres, il a publié des études scientifiques sur la poésie latine chrétienne dans l’Antiquité tardive. Marcheur au long cours, il a effectué les pèlerinages de la via sancti Martini (80 étapes entre la Hongrie et la Touraine) et de Compostelle, et traversé à pied et l’Italie du nord au sud et la Terre Sainte. Il a publié en 1999 un livre décrivant les monuments des Jubilés romains (éd. Ad Solem) et, en 2011, un ouvrage sur Jean-Paul II et la Terre sainte (éd. L’OEuvre).