Prix public : 15,00 €
Seize études autour d’un sujet, « La Corse génoise ». Les questions posées par les organisateurs nous ont obligés à nous confronter à des questions « actuelles ». Comment la Corse s’est-elle protégée des épidémies ? Comment les présides corses géraient-ils leurs déchets ? Qu’en était-il de l’existence d’animaux dans les villes ? À nous préoccuper de nouvelles approches : si la Corse n’était pas ce « grenier à blé » vanté par l’historiographie depuis 1960 et qu’elle n’avait été conservée par Gênes que pour des raisons stratégiques, quel était le poids réel des élites locales dans son gouvernement, et notamment des notables ruraux ou urbains dans l’économie de l’île ? Si la question fiscale avait été à l’origine des révolutions de l’île, pourquoi était-elle présentée de manière sommaire par les historiens insulaires ? Et si l’île était cet espace « non-civilisé », pour reprendre les auteurs génois du temps, comment des mutations comme la réforme tridentine avaient pu y être réalisées ?