EAN13
9782364853072
Éditeur
"SFM – Société française de musicologie"
Date de publication
31 décembre 2024
Nombre de pages
474
Dimensions
23,5 x 17,2 x 2,7 cm
Poids
508 g
Langue
fre

Femmes En Musicologies Francophones, De Michel Brenet (1858-1918) À Solange Corbin (1903-1973)

Deutsch Catherine

"SFM – Société française de musicologie"

Prix public : 36,00 €

Ce livre brosse un portrait collectif des femmes en musicologies francophones depuis l’émergence de la discipline à la fin du xixe siècle jusqu’à la phase finale de son institutionnalisation universitaire dans les années 1970. Il met en regard différents contextes et réseaux dans lesquels la musicologie était pratiquée en français, des sphères parisiennes, à Strasbourg, Clermont-Ferrand, Poitiers, Liège et Bruxelles, en passant par l’Aurès, Ravensbrück, la Grèce et le Bourbonnais. Sans échapper aux inégalités et aux normes de genre contemporaines, la musicologie française s’est néanmoins révélée dans un premier temps plus inclusive que ses homologues allemandes, autrichiennes ou états- uniennes, favorisant l’émergence de figures marquantes telles que Michel Brenet/Marie Bobillier, Yvonne Rokseth, Geneviève Thibault de Chambure ou Solange Corbin, et de nombreuses autres souvent méconnues de nos jours. Chercheuses, enseignantes à l’université, musiciennes, bibliothécaires, ou collectionneuses, ces femmes ont largement contribué à l’essor de leur discipline, parfois en marge des circuits académiques. À travers quatre axes – leur rôle dans l’institutionnalisation de la discipline, leur apport théorique, leur participation à la redécouverte des musiques anciennes et leur contribution aux débuts de l’ethnomusicologie – cet ouvrage retrace les trajectoires de ces pionnières à travers de nombreuses sources jamais exploitées. Il offre ainsi une contribution inédite et nécessaire à l’histoire de la musicologie et à l’histoire des femmes scientifiques.Sommaire Introduction : Femmes en musicologies francophones, un état des lieux transnational Catherine Deutsch première partie : des femmes et des institutions Une vie ténébreuse : Michel Brenet et l’institutionnalisation de la musicologie en France Catherine Deutsch « Voyez-vous, je perds un peu mon temps ici… et la vie est courte » : Marie-Louise Pereyra (1878-1944), une vie au service de la musicologie Yves Balmer Le fonds Yvonne Rokseth au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France François-Pierre Goy Suzanne Clercx, pionnière de la musicologie en Belgique Henri Vanhulst deuxième partie : penser et repenser la musicologie La « méthode Michel Brenet », entre érudition classique et scientificité moderne Raphaëlle Legrand et Théodora Psychoyou Lectrices, traductrices, polémistes : les musicologues françaises et « l’impossible modèle allemand » (1900-1945) Louis Delpech La Revue critique de musique et de musicologie, un projet inabouti d’Yvonne Rokseth et de Vladimir Fedorov (1945-1947) Catherine Massip Thérèse Marix-Spire (1898-1987) : de George Sand à Pauline Viardot, itinéraire d’une dix-neuviémiste) Florence Launay troisième partie : ars rediviva : faire revivre les musiques anciennes « Musicare console vivement » : les auditions de musique médiévale or
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