Prix public : 35,00 €
En France, les militaires expérimentent les aéroplanes dès les Manœuvres de Picardie, fin 1910. Ils se rendent compte de l’utilité de « l’éclairage » par voie aérienne. Outre les ballons captifs d’observation, que tous les belligérants vont employer massivement, la « cinquième arme » va servir à identifier les intentions de l’adversaire, et à régler les tirs de l’artillerie.Lors du déclenchement des hostilités, le bombardement aérien, que les stratèges pensent être l’apanage des dirigeables (seuls capables d’embarquer des cargaisons conséquentes sur de grandes distances – avec leurs Zeppelin, les Allemands inaugureront les raids de terreur sur les villes) s’exerce également, bien que timidement, avec des avions. Initialement menées par des appareils isolés embarquant de faibles charges, au fil de la Grande Guerre, ces missions verront des formations de plus en plus compactes de machines mieux motorisées porter la mort sur le front et l’arrière…Le 5 octobre 1914, c’est à bord d’un Voisin que l’équipage Frantz et Quenault remporte la première victoire aérienne aux dépens d’un Aviatik. La spécialisation de l’aviation de chasse va s’affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande à l’Aéronautique militaire de « balayer le ciel des avions allemands ».Sur mer aussi, les spécificités du combat naval vont conduire les hydravions, au départ de bases côtières voire de navires, à opérer pour le sauvetage, l’exploration et la protection de convois ou le bombardement et même la chasse.La Première Guerre mondiale s’avère être un puissant accélérateur de progrès pour l’aviation. La paix revenue, elle sera prête à conquérir la planète !