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L'hypersensibilité est souvent liée à une intensité qui surprend dans la société actuelle. Mais c'est un fait, l'hypersensible vibre avec la vie, sans filtre ; il ne se cache pas, il est tel qu'il est : hyperempathique, hypergentil, hyperaltruiste, hyperenthousiaste, hyperémotif... Ce trait lui permet d'aller au delà de, bien plus loin que, de percevoir les autres avec profondeur, le monde avec subtilité. Et de son point de vue, c'est la société qui est insensible. Du grec huper, il signifie « indiquant une position supérieure dans l'espace, une intensité ou une propriété supérieure à la moyenne » (Larousse) ; ainsi être hypersensible, c'est sans doute parfois s'autoriser à glisser dans un autre espace-temps, s'évader facilement de la réalité, se laisser porter vers l'extraordinaire, faire un voyage des plus intenses. Cet hyper est une force. Qui n'a jamais rêvé d'effectuer un voyage incroyable ? Qui peut se prémunir d'une envie de chaleur, de beauté, d'élévation de soi ? Qui souhaiterait se tenir à distance de ses sensations ? L'hypersensible ne le peut pas, il en est incapable. Il ne peut que le « trop », « l'hyper ». Alors il se heurte, à la vie parfois trop « peu », à la routine, au convenu. L'hyper aime le grand, le beau, le vrai, l'authentique ; il vibre avec la vie et voudrait emporter le monde avec lui. Car c'est cela qui lui est important, partager des instants de joie. Son monde est naturellement beau, nourri de bonnes intentions, un coeur ouvert à la vie. Il tente de garder son âme d'enfant, confronté à une société matérielle et rationnelle. « Ainsi, le livre que vous tenez entre vos mains vous apprendra non seulement à accepter qui vous êtes, à entrevoir la beauté et la puissance de votre sensibilité accrue, mais aussi, à vous "auto-essorer" afin de préserver votre équilibre émotionnel pour pouvoir vous ré-imbiber, et par la même occasion, vous ré-inventer. Les mots de Cécile Lemeyre sont une "onde" pour entrer en fréquence d'intimité avec vous-même ou avec un proche que le texte qui suit dépeint. » Extrait de la Préface de Christophe Haag