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Comme un très grand nombre de villes françaises pendant la Seconde Guerre mondiale, Chartres a connu les bombardements, les rationnements, les réquisitions, le marché noir, les actes d’insoumission, les élans de solidarité, les brutalités nazies, l’épuration, l’arrivée des Américains… Mais Chartres fut bien plus qu’une ville parmi d’autres, et ce pour plusieurs raisons. Sa situation géographique tout d’abord, qui la place à la croisée des routes de l’exode de juin 1940 et de celles de la liberté, en août 1944. Chartres restera par ailleurs à jamais le théâtre du premier acte de résistance à l’occupant, accompli par le jeune préfet Jean Moulin. C’est à Chartres également que Robert Capa prit la photo mondialement célèbre de la « Tondue » et que les généraux Eisenhower, Bradley et Patton se réunirent le 2 septembre 1944 pour décider du plan d’attaque vers l’Allemagne. Chartres, dont la base aérienne revêtit une importance stratégique, fin 1940, pour la Luftwaffe et, fin 1944, pour l’US Air Force. Chartres, où fit halte le général de Gaulle, en route vers Paris, le 23 août 1944. Chartres, où fut conduite en septembre 1939 l’extraordinaire opération de dépose des vitraux de la plus emblématique des cathédrales gothiques. Autant d’événements extraordinaires relatés dans cette chronique qui mêle grande Histoire et récit de la vie quotidienne et où se croisent héros et collabos, victimes et profiteurs, martyrs et bourreaux.