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Préface de Philippe Randa.Lorsqu’on n’a rien à se reprocher, on ne risque rien. Voire… C’est là tout le thème de ces huit histoires, qui ne sont pas toutes huit erreurs judiciaires, mais dont on peut s’interroger, au-delà des condamnations et des châtiments appliqués, sur les motivations réelles des protagonistes. Étaient-il vraiment coupables ? Et même s’ils l’étaient, les juges ont-ils tenus compte de toutes les circonstances atténuantes dont ils pouvaient bénéficier ?Un procès, dans lequel subsiste le moindre doute, peut être refait interminablement, même si un accusé a avoué. Des aveux, cela s’extorque, cela se manipule… Les aveux d’une crapule sûre d’elle peuvent devenir des circonstances atténuantes ; au contraire, les aveux d’un être faible, impressionnable, influençable, peuvent tout au contraire être faux, parce que soufflés, parce que dirigés… Combien d’aveux ont-ils été signés après quarante-huit heures d’une garde à vue traumatisante, par un « coupable » qui n’a plus d’autre obsession que d’aller dormir, ne plus être soumis à la tension d’un interrogatoire impitoyable, échapper à ceux qui le « persécutent » ?Jean Mabire nous présente huit affaires criminelles qui s’étendent de la fin du xviie siècle à la moitié du xxe siècle. Ces affaires sont crapuleuses ou politiques, parfois les deux… Dans tous les cas, les sentiments humains les plus vils – jalousie, envie, lâcheté, rancune, bêtise, etc. – ont leur part et souvent, hélas, la plus belle part !