Prix public : 29,00 €
Préface de Bernard Plouvier.Ce livre, trop méconnu, est l’un des meilleurs écrits sur l’Épuration et le Résistantialisme politique. Il est l’œuvre d’un journaliste qui a été un fervent partisan de la Révolution Nationale, s’engageant dans l’aventure des Compagnons de France. Il fut, en 1940-41, le rédacteur en chef de la revue hebdomadaire Compagnons, paraissant à Lyon. Pétainiste et germanophobe, il s’abstient de manifester sa désillusion devant l’échec de la tentative de régénération morale du peuple français, qui, majoritairement, ne s’intéresse qu’aux conditions de survie quotidienne.Dans ce nouveau travail, admirablement documenté, « Mazé »-Zigler présente les fondements économiques et administratifs de l’Épuration, ainsi que ses alibis juridiques, belle œuvre de juristes partisans : le trio formé de René Cassin, de Pierre-Henri Teitgen et de François de Menthon. Un Juif et deux catholiques ont élaboré, puis exécuté l’Épuration légale, fondée sur des textes juridiques qui en eux-mêmes furent autant de forfaitures, comme le dénoncèrent non seulement les victimes, mais aussi leurs avocats et d’authentiques Résistants.Ce travail dénonce l’illégalité foncière d’une justice partisane, ne faisant qu’appliquer le droit du poing, c’est-à-dire la volonté du gagnant (on ne peut parler de vainqueur, s’agissant de Français qui n’ont pas significativement influé sur le cours de la guerre, n’en déplaise aux auteurs des sagas gaulliste ou communiste). Le livre passe en revue les principes faux et les fondements juridiques branlants sur lesquels l’on a monté et justifié la tragédie de l’Épuration.L’auteur dénonce la rouerie des démocrates-chrétiens, des radicaux et des socialistes qui, jusqu’en 1947, ont laissé les communistes agir sans protester contre leurs crimes et leur annexion de pans entiers du bien commun.Soixante-quinze années après la tragédie européenne que fut la IIe Guerre mondiale, il est devenu urgent d’abandonner l’historiographie traditionnelle, mensongère et manichéenne, si utile à ceux et celles qui en attendent des retombées politiques et financières, mais si pernicieuse aux vrais citoyens d’une Europe, qu’il reste à unifier par ses peuples et non plus seulement par ses économies et ses institutions financières.