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Notre première mort est biologique. Notre cœur s’arrête. Notre cerveau dépose ses armes. Notre âme prend ses bagages. Nos omoplates se déploient et nous reprenons notre vol. Notre seconde mort survient ensuite, plus ou moins vite, au moment où plus personne ne pense à nous. La tombe n’est plus fleurie, les herbes folles envahissent progressivement notre « suite ». Seule et pendant de longues années, demeure gravée dans le marbre, notre identité de locataire terrien : notre nom, notre prénom, notre date de naissance et celle de notre départ. Quelquefois, avant cet oubli définitif, les personnes, concernées par notre décès trop prématuré ou source de souffrance, entretiennent notre mémoire à l’aide d’une date, d’un prénom. Notre mémoire, en attente, restera encore reliée à la terre. Puis, un enfant va naître. A son insu, en possède-t-il une partie ? Peut-être ? Dans ce cas, malgré nous, nous vivrons encore, par l’intermédiaire de son corps, de sa voix et de sa pensée. Pour le clan, rassuré, la relève est assurée... La mise en évidence, preuves à l’appui, de l’existence d’une Dynamique Transgénérationnelle Automatique de Réparation à la suite d’un drame familial à type de décès ressenti comme trop prématuré, inadmissible, inconcevable, injustifié/injustifiable et ses répercussions sur plusieurs générations, pouvant aboutir à des conséquences médicales, psychologiques ou psychiatriques.