Prix public : 18,90 €
Le monde entier a aujourd’hui une religion : la consommation. Persuadés qu’elle est la clé de notre bonheur individuel, nous cherchons à consommer toujours plus, quitte à nous endetter. Persuadés qu’elle est la clé de notre bonheur collectif, nos hommes politiques ne parlent que de relancer ou d’augmenter la consommation et la croissance. Nouveau Dieu des temps moderne, la consommation n’est pas questionnée, sauf par quelques décroissants ou gauchistes. Elisabeth Laville n’appartient à aucune de ces deux catégories. Cette diplômée d’HEC, fan de high-tech, et conseillère de beaucoup de grandes entreprises françaises, interroge pourtant dans ce livre le plus grand tabou de nos sociétés – la consommation – et montre que la consommation frénétique d’aujourd’hui n’assure ni le bonheur individuel ni le bonheur collectif. Individuellement, les études montrent qu’une fois nos besoins essentiels assouvis, le bonheur décroît avec la consommation de bien matériels. Collectivement, la (sur) consommation épuise les ressources naturelles : cette course folle va connaître un coup d’arrêt dans moins de 30 ans. Les progrès technologiques, les politiques vertes n’y changent rien : nous produisons toujours plus de bien et, si nous ne l’anticipons pas, c’est le manque de ressources naturelles qui nous forcera à changer nos modes de consommation. Pourquoi ne pas commencer maintenant ? En prenant l’exemple de secteurs emblématiques comme le marché de l’habillement, de l’alimentation, du high-tech et des médicaments, ce livre montre que la consommation de demain, qui visera à moins consommer et à mieux consommer est déjà là. Et il faut s’en réjouir : ces nouvelles façons de consommer nous rendent plus heureux.