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Le Paris de la fin des années trente devint pour Marguerite Duras le lieu de l’écriture, de l’engagement, de l’amour. Lieu de l’initiation, Paris lui fut à la fois tendre et cruel SI Marguerite Duras se revendique d’une « patrie d’eau », l’Indochine, elle a vécu à partir de ses 16 ans en France, et a achevé ses études secondes et supérieures à Paris. Dès lors, le Paris de la fin des années trente devint pour elle le lieu de l’écriture, de l’engagement, de l’amour. Lieu de l’initiation, Paris lui fut à la fois tendre et cruel : après avoir fréquenté le Quartier Latin et la proche banlieue (Vanves), après des années d’apprentissage, elle est très vite plongée dans le Paris de l’Occupation et de la Résistance. L’arrestation de son mari, sa quête éperdue pour le retrouver, ses débuts en littérature, son engagement au Parti communiste français où elle devient secrétaire de la cellule de Saint-Germain-des-Prés, son appartement loué rue Saint-Benoît qui rapidement est reconnu comme un haut lieu de la création artistique, sa participation à tous les grands moments historiques de Paris, de la Libération à la guerre d’Algérie et à Mai 68, font que la capitale lui devient indispensable, nécessaire et vitale. Elle est surtout une parisienne du quartier de Saint-Germain-des-Prés, amie de Doisneau et de Cartier-Bresson, et ce n’est que plus tard qu’elle découvrira avec son compagnon, Yann Andréa, la banlieue parisienne et le périphérique, qui vont être le sujet de certains de ses films. Elle sera infidèle à Paris. En achetant la maison de Neauphle-le-Château et l’appartement des Roches Noires à Trouville. Mais Paris marquera pour elle son ancrage dans l’Histoire et dans la création. Elle y mourra en 1996, et repose désormais au cimetière du Montparnasse, tout près de Sartre et de Beauvoir, mais surtout non loin de Baudelaire, autre grand parisien, qu’elle admirait tant.