Prix public : 20,00 €
Les mémoires d’un enfant de trois ans, une traversée de « l’immense quatrième année de la vie ». Le personnage principal, David, a trois ans et demi. Le lecteur voit le récit se dérouler en partie à travers le flot de conscience de David lui-même. La Campagne d’Ouvre-monde est un roman à recommander aux jeunes parents, aux grands-parents toujours jeunes et à ceux qui chérissent en eux-mêmes la sincérité de l’enfant qu’ils ont été.David cherche un lézard en hiver. Il appelle les oiseaux pour leur donner du pain. Les champs, la ville s’étendent, tout est à découvrir. La terrasse et les lauriers qui bordent la maison, familiers, le rassurent. Est-il possible d’aller vers le moulin avec une grande personne, puis de rejoindre, un autre jour, le même moulin en compagnie d’un oiseau ? Devant « les écritures », David s’agace, on dirait des chenilles mais elles ne bougent pas. Dès qu’une conversation débute, David pêche les mots qu’il connaît. Les révélations intimes qui soulèvent David d’étonnement ont trait à la conscience naissante du temps, à la perception de l’espace. David est également à la conquête du langage, aux prises avec les paroles qu’il entend, qui sont source de confusions. Au point qu’il rêvera qu’il part en promenade en compagnie de l’Oiseau de l’Ambiguïté, dans la campagne entre Perche et Beauce.Quant aux livres – les « yivres », avec leurs écritures comparées à des chenilles, ils sont l’objet de frustration, les seuls jouets dont il n’ait pas le mode d’emploi.- Littérature générale – Mots clés, tags : roman de la petite enfance – campagne entre Perche et Beauce - discours indirect libre - conscience du temps, conscience de penser : développement cognitif – perception de l’espace – individuation - – prémices de l’apprentissage de la lecture –