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Cette Fenêtre ouverte sur la poésie de Luc Vidal n’a pas la prétention d’en dresser un panorama exhaustif. D’autres points de vue seront mis au jour au fi l du temps. L’auteur de cette approche de la poésie vidalienne s’est focalisé sur la trilogie de La Mémoire des Braises. Il est possible qu’un roman prolonge cette dernière. Luc Vidal nous a habitués à nous faire entendre sa Voix dans une complémentarité des genres littéraires (poésie surtout mais aussi, nouvelle littéraire comme avec « Le petit homme et l’apocalypse », poème-tableau ou poèmephotographie, plaidoyer comme avec « Éditeurs: bons à tirer ? », réflexions sur l’art, sur la poésie...). Cette exploitation de genres divers renvoie à un travail sur la Langue en écho à ce « métissage d’émotions et de sensations » que Luc Vidal lui-même définit comme le fruit de l’œuvre. La Poésie de Luc Vidal exprime un lyrisme amoureux dont nous pourrions parler davantage encore. Comme nous aurions pu augmenter l’envergure des sources et ressources référentes qui ont nourri et continuent de nourrir l’horizon de l’inspiration vidalienne. Ainsi pourrons-nous – peut-être dans une autre approche – parler plus avant de ce « dialogue » comme il le qualifie lui-même, qu’il ne cesse d’entretenir avec les œuvres qui marquent son cheminement. En guise de « Postlude » je reprendrai ces mots de Luc Vidal s’exprimant sur la technique du palimpseste pratiquée par Léo Ferré et que l’auteur de La Mémoire des Braises pratique lui- même, nous donnant ainsi l’occasion de relire régulièrement de lui des phrases, des mots, retouchés pour la circonstance et l’expérience. Car les lignes ci-dessous, exprimées à propos de l’œuvre de Léo Ferré dans le Cahiers d’études Léo Ferré n°11 (p.95), pourraient également se reporter à l’œuvre vidalienne : « Le palimpseste (du Poète) est un millefeuille céleste qui s’ouvre toutes les marges des (par)chemins ». - Murielle Compère-Demarcy