Prix public : 18,50 €
La majorité des économistes croit que la hausse des prix vient d’un gonflement de la masse monétaire, d'où le terme « inflation ». En réalité, mises à part guerres et catastrophes naturelles, la quête de gains de productivité est la première cause de la surchauffe sur les prix. Elle consomme en effet les ressources renouvelables plus vite qu’elles ne se renouvellent, si bien qu’elle en entame le potentiel. La « croissance » est faite de ces emprunts non restitués au capital naturel. Par le passé, ce déficit était compensé par l’expansion planétaire de l’accès aux ressources. Mais cet exutoire n’existe plus. En conséquence, le déficit écologique entraîne désormais une dégradation de la productivité moyenne à l’échelle mondiale. Si bien que l’accès aux gains de productivité est concurrentiel. Mais le modèle financier en vigueur ne permet pas de mettre un terme à cette concurrence qui détruit les PME, appauvrit les pays pauvres et engendre la ploutocratie. Dans son obstination à accroître la productivité, le management compte sur le remplacement du travail humain par celui des machines, grâce à « l’intelligence artificielle ». C’est un échec. Alors il a entrepris de robotiser les travailleurs à l’aide de « procédures » ou « protocoles ». La course managériale à la productivité est la plus inutile des surconsommations d’énergie, à la base de l’excès de carbone atmosphérique. L’individualisme consurrentiel, la ploutocratie et la robotisation du travail humain y ajoutent un déficit culturel aussi dangereux que le déficit écologique pour l’avenir de l’humanité.