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Au milieu du XIXe siècle, les événements de Chine qui font l'actualité amplifient l'intérêt que suscitait déjà l'Extrême-orient, notamment chez Flaubert et son ami Louis Bouilhet. Ce dernier ne tarde pas à être captivé par la littérature et la civilisation des Chinois dont il s'initie à la langue. Ces études l'inspirent au point qu'il compose ce qu'il désigne comme ses « poèmes chinois ». Les voici, témoignage de son art au service d'une passion.La passion éprouvée par Louis Bouilhet (1821-1869) pour la Chine, sa langue et sa culture, fut de son propre aveu à l'ami Flaubert « le seul côté lumineux de (sa) vie ». S'il ne parvint pas, faute de temps libre, à écrire le Conte chinois qui lui tenait à cœur, il témoigna de cet amour par ses poèmes.