Prix public : 36,00 €
Entre le Procope de Voltaire et le Café de Flore de Sartre, il y eut, entre 1870 et 1914, un moment d’effervescence dans les cafés parisiens. D’une rare érudition, cet ouvrage ressuscite un monde où hommes de lettres, peintres, musiciens et politiciens se retrouvaient dans leurs quartiers généraux tels que Lipp, Maxim’s, la Nouvelle Athènes, le Lapin Agile, et des centaines d’autres. Le quotidien des plus importants de ces établissements est évoqué à travers des témoignages d’époque d’une grande qualité littéraire. Y sont aussi relatés leurs moments de fièvre : réunions enflammées de cercles d’écrivains ou fêtes retentissantes ; comme ceux, plus sinistres, durant lesquels les lames des couteaux étincellent, la prostitution sévit ou une explosion retentit. Nous découvrons aussi la vie des tenanciers, et apprenons notamment comment, après la guerre de 1870, les Alsaciens reprirent aux Bavarois, désormais indésirables, le monopole de la brasserie dans la capitale. C’est peu dire que ce livre ravira les amoureux du vieux Paris comme les amateurs de bars, bouillons, estaminets, bals, cafés-concerts, tavernes, buvettes, cabarets, et autres lieux de libation. Ne sont-ils pas d’ailleurs souvent les mêmes ?