Prix public : 20,00 €
Pourquoi un roman sur le thème de l’esclavage ? Pourquoi consacrer des pages à un sujet qui a donné lieu à tant de pages ? Sans doute parce qu’il s’agit là, de l’une des pages les plus noires, non seulement de l’Histoire de l’Afrique noire, mais surtout et avant tout, de l’Histoire de l’Humanité, dans sa plus sombre déshumanisation. Sans doute aussi parce qu’il faut se convaincre, et en convaincre les générations présentes et futures, que l’affirmation, « un jour tout ira bien », n’est pas une utopie. Et qu’il nous faut œuvrer, pour qu’elle nous guide. Sans cesse. Elle est et restera le moteur et la preuve de notre humanité. Et de notre humanisme.Pourquoi un roman sur le thème de l’esclavage ? Par devoir de mémoire, sans nul doute. Par devoir. Pour la mémoire. Pour que demeure dans nos mémoires le souvenir d’un crime collectif, commis contre l’Humanité. Afin qu’il n’ait pas à se reproduire. Jamais. Sous aucun prétexte. Sous aucune forme. Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance. Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion. Pourquoi l’île de Gorée ? Parce que « île mémoire ». En dépit de tous les débats historiques qu’a pu susciter ce lieu, devenu aujourd’hui une « île musée ». Et parce qu’il y a, au-delà des vérités historiques, au-delà des chiffres parfois contestés, au-delà du simple lieu géographique, une autre vérité ; une vérité autre. Celle qui est propre au roman. Celle qui relève du roman. D’un roman qui s’écrit au fil de l’Océan, afin de briser les chaînes du joug de l’esclavage. Et rendre la voix à celles et ceux qui se sont tus à jamais.