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C'est comme s'il y avait ici des mots sculptés dans la pierre. Les phrases décoffrée s d'un granit rose et noir dégommé par le vent. C'est comme s'il y avait là un cendrier vomissant sur la plage, une femme qui part et ne reviendra pas. Comme s'il y avait ici des parcours, des chemins parsemés de bouse, peut être des synagogues, sans doute des anachorètes de la littérature. Dans littérature, il y a rature. Comment saurions nous l'ignorer ? Comment pourrions nous ne pas entendre ce silence entre chaque mot, percevoir cet espace entre chaque phrase et ces blancs entre les lignes de l'écriture de l'horizon C'est comme s'il y avait là des mots comme un chemin de pierres décoiffées par le temps, où l'on viendrait trébucher sur les cailloux pointus d'un réel inassouvi. C'est comme s'il y avait i ci des parcours jonchés de « Victor Hugo et les muses » cachés dans les bronzes d'un Auguste Rodin toujours inachevés , à la terrasse de la brasserie des jardins de l'hôtel Byron, un dimanche après midi de novembre après dix huit heures trente, saoul ou bien avant la pluie. . .