Prix public : 17,00 €
Au début du Second Empire, découvrons la correspondance de Julie Blondeau dont la plupart des lettres ont été écrites depuis La Roche-en-Brenil et Saulieu, communes de Côte d’Or située dans le Morvan. Cette correspondance témoigne de 1838 à 1904 d’une certaine aigreur, voire d’une âpreté, dans les relations familiales, exacerbée par la gêne financière dans laquelle se trouve le couple Blondeau-Gombault, et qui se termine en brouille générale. Néanmoins on partage la tendresse tout de même de Julie pour son père et sa mère, malgré le peu d’entente de son mari avec ses parents. Le jeune Henri, que l’on voit grandir au fil des pages, apporte une touche de bonne humeur, de gaieté, de santé. Il va devenir un librettiste d’opérettes très célèbre à son époque. Elle nous fait vivre les déplacements et les péripéties de son cheval et l’importance de l’homme qui conduit la diligence pour Paris. Certes les ennuis d’argent et les mésententes conjugales sont toujours présents en toile de fond.