Prix public : 22,00 €
<b>Un des témoignages les plus drôles jamais écrits sur la Seconde Guerre mondiale !</b><br><br>« – Continuez comme ça, Milligan. Je crois pouvoir vous faire réformer pour raisons de santé mentale. <br>– C'est comme ça que j'ai été admis, mon lieutenant. »<br><br>Après Mon rôle dans la chute d'Adolf Hitler (Wombat, 2017), voici enfin le deuxième tome inédit en français des « Mémoires de guerre » de Spike Milligan, une épopée narrée comme un monologue tragi-comique, truffé d'anecdotes parfois embarrassantes pour l'auteur et néanmoins édifiantes pour mieux comprendre la guerre, vue d'en bas.<br>Ce récit, portant sur une période allant de janvier à mai 1943, couvre l'Opération Torch en Algérie et la campagne de Tunisie, qui mèneront à la victoire des troupes alliées en Afrique du Nord.<br>Simple artilleur âgé d'à peine vingt-cinq ans, Spike décrit les événements à l'échelle d'un individu moyen (voire au-dessous de la moyenne), d'un post-adolescent obsédé par les filles et le jazz. Ici, peu d'idéologie, et encore moins de culte de l'héroïsme et du sacrifice, mais une franche camaraderie de garnements en culottes courtes. Un témoignage vécu aussi divertissant qu'instructif !<br><br>Né en Inde, irlandais d'origine, Spike Milligan (1918-2002) est considéré comme le plus grand auteur comique britannique de la seconde moitié du XXe siècle, aussi populaire en Grande-Bretagne qu'un Coluche ou un Desproges en France.<br>Jeune soldat pendant la Seconde Guerre mondiale, puis musicien dans un orchestre de jazz, il devient dans les années 1950, avec Peter Sellers et Harry Secombe, l'auteur vedette du « Goon Show », émission radio déjantée de la BBC, admirée aussi bien par Marcel Gotlib que par les Monty Python (« Spike Milligan est notre Dieu à tous », dixit John Cleese).<br>Comédien et écrivain prolifique, auteur de nombreux pastiches et de rares romans (dont Le Règne hystérique de Siffoney Ier, roi d'Irlande), il signait dans les années 1970 avec ses authentiques « Mémoires de guerre » son œuvre la plus lue outre-Manche.<br>Marqué à jamais par son expérience militaire, Spike Milligan souffrira toute sa vie de dépression et laissera à sa disparition cette fameuse épitaphe : « Je vous avais bien dit que j'étais malade ! »