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Comment sont fixées les rémunérations des grands patrons ? Pourquoi ces retraites chapeau et ces indemnités de départ qui ont tant choqué l’opinion publique ? Au cours des trente dernières années les grands patrons ont-ils mérité leur salaire ? A-t-on réellement rémunéré les grands dirigeants selon leurs performances, leurs retraites sont-elles trop généreuses ? Les actions qu’ils ont perçues sont-elles méritées ? Les a-t-on indemnisé trop « grassement » lorsqu’il leur a été demandé de partir ?C’est à ces questions que Charles Henri Le Chevalier tente de répondre en s’appuyant sur des exemples vécus, en distinguant les performances et les rémunérations justifiées de certains grands patrons (Essilor International, SEB…) de toutes les dérives auxquelles on a assisté : la rémunération strastosphérique de Carlos Goshn, les indemnités de Patrick Kron lors de son départ d’Alstom, la retraite chapeau annuelle de Lindsay Owen Jones de 3,4 millions d’euros ! Ces rémunérations sont elles légitimes par rapport aux collaborateurs dans l’entreprise à l’heure d’internet où la transparence est de règle ?Au « pas vu, pas pris , pas grave », succède désormais le « vu, pris, très grave », surtout lorsque le Patron part avec un pactole alors que des plans sociaux se mettent en place dans le groupe.Et pourtant comment ne pas souligner la difficulté de sélectionner le bon dirigeant, celui qui a en main l’avenir de plusieurs dizaines de milliers de salariés ? Comment ne pas reconnaître qu’il doit avoir une rémunération élevée conforme à sa fonction et à ses résultats ? Comment ne pas rappeler que la plupart ont des exigences vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs proches collaborateurs !Comparées à des stars du ballon rond, à des traders souvent bons mais parfois sans scrupules, au show business, les rémunérations des grands patrons font parfois pâle figure ! Est-ce si normal ?