Prix public : 15,00 €
<p>Ce qu’ en dit l’ auteure:</p> <p>Et vous, que venez-vous faire en bibliothèque ? Qu’ en attendez-vous ?</p> <p>C’ est en 2018 que la Bibliothèque Départementale de Loire-Atlantique m’ a proposé une résidence itinérante dans des bibliothèques rurales et semi-rurales autour d’ une question : « Que vient-on faire dans une bibliothèque aujourd’ hui ? » Sur le moment, on pense, Quelle drôle de question. On vient y lire, travailler, emprunter des livres. Mais une bibliothèque est bien plus que cela, comme je le constaterai lors de mes six mois de rencontres avec les bibliothécaires, les bénévoles, les lecteurs et lectrices, les usagères et usagers, adultes et jeunes. La bibliothèque est un lieu de vie, culturel et social. </p> <p>Très vite, j’ ai senti que cette résidence n’ était pas un sujet local, ça débordait des contours géographiques et thématiques. Ce qui traverse ces bibliothèques de Loire-Atlantique concerne toutes les bibliothèques, des villes et des campagnes : le troisième lieu, l’ avenir de la lecture publique, la place du livre, les fractures sociales, culturelles, numériques, le service public. Interrogeant aussi l’ accès à la culture dans ce qu’ on appelle la « périphérie », qu’ elle soit géographique ou sociale. Comme si les bibliothèques se révélaient le nerf sensible de la société.</p> <p>Un récit documentaire</p> <p>Ce n’ est pas un texte sociologique ni journalistique, mais plutôt une approche sensible. Ce n’ est pas un essai mais un récit. J’ ai été inévitablement ramenée à mon rapport à la bibliothèque publique depuis l’ enfance, à ce qu’ elle a représenté en tant qu’ éducatrice, force émancipatrice. J’ y mesure l’ évolution des missions des bibliothèques, de celles et ceux qui y travaillent, des publics, depuis ces dernières décennies et m’ interroge sur leur avenir.</p> <p>Sophie G. Lucas </p> <p>« Une veine sociale et documentaire, peu représentée dans la poésie française.» Claude Versey, revue Décharge.</p> <p>« Quelque chose me trotte dans la tête depuis que j’ai fini “Assommons les poètes”, et “Témoin”, lu dans la foulée. Pourquoi le métier de poète-reporter n’existe-t-il pas partout en France, partout dans le monde? » Stéphanie de la Librairie Coiffard</p>