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A partir du milieu du xvie siècle, la piraterie sino-japonais ferme les portes du marché chinois aux marchands japonais. Ces derniers se tournent alors de plus en plus vers le commerce avec l’Asie du Sud-Est. Ils peuvent y échanger leur argent et leur cuivre contre de la soie et des produits tropicaux.
Cette proximité entre Japon et Äại Viá»t en fait des partenaires privilégiés. Leurs relations jouent un rôle majeur dans le renforcement politique des États en présence et conduit à l’émergence, dans les ports vietnamiens, de communautés japonaises occupant une fonction centrale d’intermédiation entre Européens et autorités vietnamiennes.
Cet ouvrage explicite les fondements sur lesquels cette entente s’est nouée et analyse les réseaux multiethniques autour desquelles elle s’est construite. A partir d’une analyse minutieuse des mouvements en mer de Chine, il restitue une connexion régionale de grande importance, au coeur de la première mondialisation des échanges.