Prix public : 28,00 €
Un ouvrage en forme de promenade qui part de la colline du rova (l’enceinte royale), invitant à prêter attention aux villages-faubourgs ainsi qu’aux digues aménagées, à partir du XVIIe siècle, transformant les marécages du Betsimitatatra en rizières. On emprunte diguettes, rues, escaliers et venelles qui longent quelquefois des tamboho, murs en terre délimitant des domaines au XIXe siècle. La capitale, également tanindrazana (terre des ancêtres), compte des tombes, certaines très anciennes, d’autres inspirées du style initié par le français Jean Laborde au XIXe siècle. La maison d’un seul tenant, en végétal ou en pisé, au toit à double pente, a aussi changé : des demeures en brique, à étage, dont le souvenir des premiers propriétaires a pu rester, ont été édifiées. Puis l’administration coloniale a « modernisé » la ville, principalement dans le vallon central : rues en damier, avenue agrémentée d’arcades, marché avec des pavillons, édifices édilitaires. Cet ouvrage novateur, le premier consacré à la découverte des six arrondissements d’Antananarivo, l’est aussi dans sa conception : il livre le travail d’étudiants de doctorat et de master de l’Université d’Antananarivo, sous la supervision de leur enseignante Helihanta Rajaonarison. Enfin, les illustrations ont été réalisées par un photographe professionnel qui a suivi les étudiants dans leurs pérégrinations. En somme, un bel ouvrage de référence, d’une lecture agréable, utile pour découvrir la ville, indispensable aux décideurs intéressés par le patrimoine.