Prix public : 23,00 €
En 2013, les pratiques relevant du paradigme du sujet-lecteur sont officiellement devenues, en France, une « ressource pour le collège et le lycée ». Cette première reconnaissance institutionnelle constitue une étape dans l'histoire d'une notion récente de didactique de la littérature. Cette officialisation limitée ne saurait suspendre les recherches, déjà importantes et productives, mais sources, également, de résistances ou d'interrogations. Peut-on dire, par exemple, qu'écrire pour lire au plus près de ses pensées les plus personnelles constitue une aide pour tous les élèves? Pour répondre aux questions, cet ouvrage met l'accent sur les dispositifs où l'écriture des lectures est requise, en choisissant de s'intéresser à leur variété, signe de créativité, mais aussi de la nécessité des adaptations aux contextes et aux publics. Quant à la diversité des jeunes sujets en devenir, il l'envisage surtout du côté des petits ou faibles lecteurs. Pour eux, l'écriture de leur lecture n'est-elle pas une difficulté supplémentaire? Et quel profit retirent-ils lorsque leur subjectivité a droit de cité dans les classes? A travers ces questionnements et les analyses qui en découlent, cet ouvrage veut contribuer à un état des lieux des travaux et des expériences. Il le fait en trois parties et envisage d'abord le sujet lecteur-scripteur de manière générale, avant quatre chapitres sur le dispositif du carnet de lecture et une dernière partie de sept chapitres où la diversité des dispositifs, leurs réussites et les difficultés rencontrées sont envisagées.