Prix public : 30,00 €
En 1970, les Beatles venaient de se séparer. Les Anglais, en plein désarroi, croyaient tenir une entité magique, un nouveau tandem, Elton John et Bernie Taupin, les nouveaux Lennon et McCartney, un compositeur et son parolier. Elton, à l'époque, c'était encore un petit jeune homme timide et réservé. Il ne se déguisait pas encore en personnage de Walt Disney, en Donald Duck. Il y avait juste ses lunettes, qui étaient bizarres. Il a porté les costumes les plus extravagants, il a joué des rocks, des blues, des ballades. Il s'est même spécialisé dans les requiem, « Funeral For A Friend », « Candle In The Wind », l'austère « Song For Guy », « Empty Garden ». Il a rendu hommage à Lady Diana, la princesse de Galles : « Goodbye, England's Rose », « Au revoir, Rose d'Angleterre. » Il a chanté pour le repos des défunts, « Elle était une bougie dans le vent » et sa flamme s'est éteinte. Ce sont peut-être ces morceaux-là qui resteront, ceux qui passeront le mieux à la postérité. Ils demeureront longtemps dans les mémoires. Ils hanteront plusieurs générations. Elton John a beau être un chanteur original et personnel, il n'en demeure pas moins que les emprunts de ses divers paroliers posent problème : ce ne sont pas de simples hommage. Ce ne sont pas toujours de simples clins d'oeil. Bernie Taupin et les autres ont pris des thèmes à gauche et à droite, des images, sans trop se poser de questions, sans trop se gêner. Il y avait un trésor. Ils y ont puisé à pleines mains.