Prix public : 30,00 €
Rod Stewart est une des plus grandes voix du rock britannique, et du rock en général. Depuis cinq décennies, son succès est planétaire. Une telle longévité est exceptionnelle. Il a débuté dans les années soixante. Sa particularité à cette époque : être à la fois un artiste solo et le chanteur d'un groupe. Il livre plusieurs quarante-cinq tours sous son nom, tout en se produisant avec des groupes de blues comme les Hoochie Coochie Men de Long John Baldry, Steampacket et Shotgun Express, gagnant au passage le surnom de Rod the Mod. Il devient également le chanteur « extraordinaire » du Jeff Beck Group, inventeur d'un hard blues précurseur du hard rock. Avec cette formation, il gravera les albums Truth et Beck Ola. Mais c'est les années soixante-dix qui vont le révéler pleinement. Entre 1969 et 1974, il produit cinq disques essentiels sous son nom (An Old Raincoat Won't Ever Let You Down, Gasoline Alley, Every Picture Tells a Story, Never a Dull Moment, Smiler) et cinq, tout aussi essentiels, avec les Faces (First Step, Long Player, A Nod Is As Good As a Wink… to a Blind Horse, Ooh La La et le live Coast to Coast: Overture and Beginners). Ce qui s'appelle ne pas chômer. En 1971, la chanson « Maggie May », extraite d'Every Picture Tells a Story, le propulse au rang de superstar. Les Faces, eux, s'imposent comme le groupe ultime du rock'n'roll bruyant, joyeux et bordélique, préfigurant dans leur attitude le pub rock et le punk. C'est cette histoire que ce volume raconte. Un second tome traite, lui, de la période américaine de Rod Stewart, c'est-à-dire de sa carrière post-Faces, à partir de 1975 et de l'album Atlantic Crossing.