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« Tu finiras clochard ou balayeur, si tu ne travailles pas bien à l’école… » J’ai fini éboueur… Inspiré d’une analyse de situation de travail, l’éboueur que je suis depuis quinze ans fait le bilan de ses compétences et de ses acquis… Convaincu au départ de son misérabilisme social, il ressent peu à peu le besoin d’exutoire, la nécessité impérieuse de se guérir de ce larbinisme larvaire qui le ronge… Le travail d’écriture se poursuivant, cela devint un témoignage rudéral, un testament areligieux, la dissection d’un éboueur exquis, une quête initiatique vers l’excellence d’un éboueur, le cri d’un damné de l’anthropocène ! Le travail de CHIASSE (collecte, hétéroclite, iconoclaste, autodidacte, syncrétique, etc.) se poursuit encore… Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. (Antoine Lavoisier) Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. (Rabelais) Enfin un con qui dit des choses de la vie, de l’Univers et de tout le reste, du point de vue d’un éboueur ! Voici l’occasion rêvée de se payer la tête d’un con en connaissance de cause et avec l’assentiment du pénitent. Ce témoignage éclairé d’un éboueur parmi tant d’autres n’est pas un modèle du genre. Mais il a le mérite de révéler une capacité octogonale ou rudérale (COR8) de l’éboueur, qui se déploierait sur huit degrés usuels (DU8) à appréhender ou huit perspectives ordinaires (PO8) à découvrir.