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La mise en scène par l’écriture de la voix des laïcs (XIIe-XIIIe siècles), est encore trop peu étudiée. C’est à cette voix, à ses discours (sur la foi, l’organisation sociale…), à son efficience sociale, et à ses processus d’élaboration dans des types de sources très divers, des cartulaires aux chartes en passant par le roman ou les chansons de geste, en latin et en langue romane, que ce dossier est consacré. La voix écrite au Moyen Âge a fait et fait toujours l’objet de nombreux travaux, liés à des domaines et des perspectives très diverses, de la linguistique à l’anthropologie. Et les récentes ou moins récentes études sur les formes et les fonctions de la scripturalisation au Moyen Âge central et les conséquences de la réforme grégorienne ont permis de l’aborder sous de nouvelles perspectives, avec de nouvelles questions. Bien que s’inscrivant dans ce cadre, la mise en scène par l’écriture de la voix des laici, dans la période grégorienne et post-grégorienne (XIIe-XIIIe siècles), est encore trop peu étudiée. C’est à cette voix laïque écrite, à ses discours (sur la foi, l’organisation sociale…), à son efficience sociale, et à ses processus d’élaboration dans des types de sources très divers, des cartulaires aux chartes en passant par le roman ou les chansons de geste, en latin et en langue romane, que ce dossier est consacré.