Prix public : 19,00 €
L’ouvrage met en lumière un changement de paradigme à l’œuvre autour des questions de transitions écologiques et de métabolismes urbains appliqués aux gares et leurs quartiers. Symboles et héritages d’un passé prestigieux, les gares et leurs quartiers sont désormais l’objet de stratégies d’adaptation aux changements globaux. L’ouvrage explore les procédés techniques variés engagés dans cette perspective (réutilisation des matériaux de construction pour la rénovation, intégration environnementale et paysagère, transformations énergétiques, etc.) et montre comment ces procédés associent la régénération ferroviaire au développement territorial. Les vingt et un experts rassemblés dans ce livre déploient des approches critiques et des perspectives internationales pour penser les gares comme des objets-frontières transdisciplinaires où peuvent s’articuler des perspectives naturalistes, architecturales et politiques. À ce titre, l’ouvrage éclairera l’usager, aussi bien que l’habitant et le citoyen, sur les processus de transitions socio-techniques en cours, autant qu’il l’aidera à questionner les coûts, les effets et les fins de l’éco-modernisation de nos biens et services publics. Normalienne et membre senior de l’Institut universitaire de France, Nacima Baron étudie les processus politiques, techniques et pratiques associés aux transitions globales en croisant des approches relevant de la géographie des flux, de l’approche socio-technique des infrastructures et des études urbaines. Pauline Detavernier est docteure en architecture (LIAT). Sa thèse portait sur la conception des cheminements piétons en gare et plus largement sur la pratique de la marche dans les lieux de mobilité. Elle travaille aujourd’hui en tant que directrice de projet R&D chez PCA-Stream et enseigne à l’ENSA Paris Val-de-Seine. Nils Le Bot est architecte et docteur en urbanisme (LISST-CIEU). Enseignant à l’ENSA Paris Val-de-Seine, il est aussi chercheur à l’université technique de Delft et responsable de la recherche du groupe AREP. Ses recherches portent sur l’avenir des mobilités, l’écologie des infrastructures et les démarches de prospective urbaine.