Prix public : 18,00 €
Préfecture d’Hiroshima, été 1990. Pour s’être approché un peu trop près du monde des yakuzas, le jeune lieutenant Hioka a été mis sur la touche par sa hiérarchie. Nostalgique de ses enquêtes trépidantes de jadis, il végète dans un village, au fond d’une vallée montagneuse bordée de rizières. De retour à Hiroshima pour les funérailles d’un oncle, il passe saluer Akiko, la mama-san du modeste bar-restaurant Les Petits Plats de Shino. À cette occasion, il tombe nez à nez avec Hirô Kunimitsu, dit « le chien enragé », recherché par toutes les polices du pays pour avoir organisé l’assassinat d’un important chef yakuza. Les deux hommes passent un contrat : le policier n’arrêtera le truand que lorsque celui-ci aura mis de l’ordre dans ses affaires. Hioka reprend sa vie paisible. Un notable du coin voit en lui un gendre idéal et ne cesse de lui vanter les mérites de sa fille, Shôko. Parallèlement, le policier constate que le chantier d’un golf, interrompu depuis des années, a repris. Un soir, il voit débarquer Kunimitsu qui se présente sous un faux nom et se déclare responsable des travaux. Hioka se jure d’en savoir plus. D’autant que les agissements de Kunimitsu lui semblent liés à ces rumeurs d’une nouvelle et imminente guerre des gangs. L’enjeu n’est autre que la prise du pouvoir au sein de la plus importante association criminelle de la région, la fédération Jinsei. Après Le Loup d’Hiroshima (Atelier Akatombo 2018), L’OEil du chien enragé est le deuxième opus d’une trilogie explorant avec un grand réalisme les luttes farouches au sein de la pègre japonaise et la culture yakuza.