Prix public : 18,50 €
Désormais directeur du service des Suicidés au ministère des Défunts, Roïn Venkoo se voit confier une enquête visant Syscom.dth, l’interface virtuelle où les morts, dépourvus d’enveloppe charnelle, poursuivent leur vie… sans l’avoir demandé. Conçu pour y recevoir les personnes décédées que la médecine traumatologique d’autrefois était incapable de faire renaître dans un nouveau corps, ce microcosme improbable est le théâtre d’un étrange problème, de taille : les morts se suicident en masse. Aidé de ses automates, Roïn Venkoo se rend dans Syscom.dth, mais se retrouve piégé dans ce monde numérique par une poignée de révoltés, morts plusieurs siècles auparavant. Ils ne rêvent que d'une chose : se venger de la société moderne. Quelle est cette étrange machination des morts ? Roïn parviendra-t-il à y mettre fin ? Encore faudrait-il qu’il récupère son corps... Antoine Lencou est du genre préoccupé. Nos origines, notre devenir, notre conscience, le but de notre existence, celui de l’univers, où il a rangé ses clefs… Des questions simples, quoi. Et puis, bien sûr, la Mort. D’ailleurs, s’il était breton, son nom, Lencou, s’écrirait probablement ainsi : «L’Ankou». La Mort. Dans ses récits, la mort est souvent présente. Avec le nom qu’Antoine porte, elle ne devrait pas lui faire peur. Rien n’est moins sûr. Même ses personnages souffrent de ce handicap. Alors, dans le doute, restez courtois avec lui. On n’est jamais trop prudent. Antoine Lencou est aujourd’hui l’auteur d’une trentaine de nouvelles, d’une novella et deux romans. «À corps perdu» est le deuxième volet de la tétralogie «Le Bureau des Défunts».