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Au IVe siècle, par-delà la reconnaissance du christianisme par l'édit de Milan (313), l'empereur Constantin incite vivement l'Église à s'organiser, en commençant par éclaircir les difficultés rencontrées avec Arius, prêtre d'Alexandrie niant la divinité de Jésus. La rédaction du Credo (concile de Nicée en 325) qui en découle illustre des liens qui se tissent entre Église et pouvoir politique. Si avec Clovis, Charlemagne, saint Louis ou encore Louis XIII, des relations étroites se nouent entre Église et pouvoir politique, en revanche, les spoliations, injonctions et interdictions de la République à l'égard de l'Église, jusqu'à l'interdiction de la célébration de messes publiques en mars 2020 en France montrent que les relations s'avèrent également marquées par de vives tensions. Par un ensemble de 20 contributions, cet ouvrage entend proposer mises au point scientifiques et réflexions pour éclairer un sujet qui demeure d'actualité à travers les siècles.