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Cet essai cherche à montrer que l’antisionisme antisémite de la gauche radicale ne vient pas de ses alliances « externes » avec les mouvements islamistes, ni de sa volonté de courtiser le vote des minorités racialisées, mais d’un projet politique propre. Loin d’être instrumentalisés par les groupes islamistes, c’est la gauche radicale qui les instrumentalise à des fins politiques. Dans un premier temps, l’autrice décrit les origines soviétiques de cet antisémitisme, notamment la propagande communiste des années 1960 qui, pour la première fois, a qualifié Israël et les juifs de nazis. Dans un second temps, elle tente d’expliquer comment la gauche radicale, au début des années 2000, a abandonné le marxisme pour le troquer contre un anti-impérialisme et un « nouvel antiracisme » avec la figure du Juif en oppresseur principal. Son but étant de mettre en place une dictature raciale dans laquelle le Juif est, comme il l’avait été pour les nazis, la race maudite à éliminer symboliquement et physiquement de son « paradis politique ».