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Dans ce deuxième tome LOIN SONT LES PEUPLIERS (partie II) Bény est devenue une belle jeune fille. Toutefois, la timide Bérénice, du haut de ces douze ou treize ans en 1976, est prisonnière de ses souffrances affectives causées par la phallocratie souveraine de son père, Théodore. Même si ce dernier n'use plus depuis quelques deux ans de son « ceinturon marron » et depuis trois ans « de ses doigts larrons ». Cependant, les séquelles liées à ces abus sont formellement imprégnées dans l'esprit de l'adolescente. Dans sa « tour d'ivoire » à sept étages, où elle est priée de vivre sagement sa jeunesse, elle survit accrochée bien malgré elle à la Négritude Servitude. En 1979 du haut de son donjon doré, comme toute damoiselle qui se respecte, elle attend son prince charmant malgré les ravages de l'esclavage. Il viendra et le jeune homme devra faire face aux graves tortures psychiques assaillant sa promise. Car le père étant lié au culte des ancêtres, ses propres tourments affectifs seront supportés par sa fille, décennie après décennie, telles de lourdes chaînes écorchant son coeur et son âme dans la chaleur du béton. En 1985 la mère de Bény, Josépha, manoeuvrera pour préserver l'honneur et la respectabilité de la famille, au détriment de sa Bénie. Mais « Celui qui Est » veille... Un roman touchant, pudique, riche en émotion et presque envoûtant.