EAN13
9782382032015
Éditeur
In Fine éditions d'art
Date de publication
18 septembre 2024
Collection
IFE.I.FINE FERM
Nombre de pages
224
Dimensions
28 x 22,3 x 2 cm
Poids
1184 g
Langue
fre

L'Or Des Ming, Fastes Et Beautés De La Chine Impériale (Xive-Xviie Siècles)

Tianyou Zhou, Alice Bianchi, Pierrick Rivet, Monique Crick

In Fine éditions d'art

Prix public : 35,00 €

« Portez des bijoux en or et en jade ornés de perles pour disperser la lumière ». Ce fameux adage remonte à la célèbre dynastie chinoise des Ming (1368-1644). Contemporaine de la Renaissance en Italie, cette nouvelle puissance, d'ethnie Han, parvient à renverser le pouvoir mongol. Elle déplace sa capitale de Nankin à Pékin et la Cité interdite y devient le coeur symbolique d'une nation s'ouvrant au monde. Elle se protège des invasions de la steppe avec la Grande Muraille et inaugure une ère de grandes richesses artistiques (porcelaines, laques, textiles, peintures, objets cloisonnés). L'élégance subtile est la clé. Dès les périodes anciennes en Chine, on associait le prestige au jade et au bronze, symboles d'incorruptibilité et de puissance, et dans une moindre mesure à l'or (jin) et à l'argent (yin). Le terme jin désignait alors le métal en général et ce n'est que plus tard qu'il a pris le sens qu'il a aujourd'hui, à savoir l'or. Ce n'est que sous l'influence des populations de la steppe que l'or commence à symboliser la richesse ostentatoire. En outre, alors que sous la dynastie des Yuan, d'ethnie mongole, les monnaies d'or et d'argent se multiplient, il en va de même dans son usage pour des fins esthétiques. Sous la dynastie Ming, l'or est considéré, avec le jade et la soie, comme le matériau le plus précieux et comme un symbole important de richesse et de statut social. La vaisselle en or reste le privilège de l'empereur et de la famille impériale, comme l'exigent les lois somptuaires et en témoignent les tombes impériales. Ce métal joue un rôle prépondérant dans l'esthétique féminine de haut rang comme l'attestent les nombreuses découvertes funéraires, de même que les peintures et portraits, romans et descriptions des fastes de la cour. Au teint semblable à celui de la porcelaine, sans imperfection, les femmes à la cour s'attachent à mettre en valeur leurs traits naturels plutôt que d'y apporter des modifications radicales. La peau brillante est alors rehaussée par l'ajout de broderies délicates, de coiffures, et de parures en or très élaborées. Les bijoux deviennent de plus en plus sophistiqués et attestent une maîtrise technique et un souci esthétique au sommet du raffinement. À l'occasion de la célébration des soixante ans de relations diplomatiques entre la Chine et la France, le musée national des arts asiatiques - Guimet accueillera une exposition exceptionnelle : le Qujian Museum of Fine Arts de Xi'an, qui détient l'une des plus magnifiques collections d'or des deux dernières dynasties impériales chinoises, présente en dialogue avec les collections du musée Guimet une exposition sur le thème de l'art des parures en or du temps des Ming.
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