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C'était une époque où l'on combattait (à tort ou à raison? — rien n'a été tranché) l'origine orientale de la civilisation, une époque dans laquelle la philologie (en tous cas celle de Henry Bosc) se contentait d'analogies et d'approximations fantaistes, et où l'on ne craignait pas de soutenir que les Celtes étaient les plus anciens habitants du monde. Sans preuves? Non pas! Mais des preuves approximatives. Par exemple l'identité du dieu oriental Bel (Baal) et de Belenos ne fait aucun doute pour notre auteur. En fait, il ne reste pas une étymologie dans son ouvrage dont la fausseté n'ait été, aujourd'hui amplement démontrée. Et cependant son livre demeure passionnant dans la mesure où il participe au grand courant de la Renaissance celtique qui prend forme dans les années 1880 pour aboutir au renouveau des lettres irlandaises des années 1920 et au rap celtique de ces dernières années. En outre, Henri Bosc eut l'honneur de consulter quelques documents rares «dans de riches bibliothèques d'Édimbourg, qui (lui) avaient été ouvertes sur la recommandation de (son) ami A. Furby, professeur de littérature française du prince de Galles» qui monta sur le trône sous le nom d'Édouard VII.