Prix public : 22,00 €
<p>Sobibor : 18 mois d’existence, plus de 170 000 tués, 64 survivants.<span> </span></p><p>On estime qu’au moins 170 000 personnes ont été assassinées dans le centre d’extermination nazi de Sobibor, située dans la Pologne actuelle. Il a existé pendant un an et demi. Après le soulèvement du 14 octobre 1943, le centre a été démantelé. Les preuves ont été effacées. La zone a été transformée en forêt et de Sobibor on ne connaissait que les photographies prises par l’officier SS Johann Newmann, qui ne montrent pas de chambre à gaz, ni de train, ni de gens, ni de terreur.<span> </span></p><p>Depuis 2007, les recherches archéologiques ont démontré que le sol est un témoin silencieux. Les fouilles ont permis, en 2014, la découverte des fondations des chambres à gaz. Ivar Schute faisait partie de l’équipe d’archéologues qui ont mené ces recherches et se sont heurtés à de nombreuses questions. Un archéologue peut-il creuser dans un camp de la mort ? S’agit-il de science ou de recherche médico-légale ? Comment conserver les tombes ainsi que les milliers d’objets personnels mises au jour ? À qui appartiennent les découvertes faites par les archéologues ? Ivar Schute répond à ces questions à travers un voyage archéologique qui l’emmène des Pays-Bas aux forêts solitaires de l’est de la Pologne.<span> </span></p><p>À l’ombre d’un papillon de nuit est le récit à la première personne d’un archéologue plongé dans les horreurs et la barbarie de l’histoire contemporaine.</p>