Prix public : 16,00 €
Depuis ma naissance, au 41 boulevard Jean Jaurès à Carcassonne, à côté du clocher de l’église Saint-Vincent, j’ai vu les Stamps virevolter au sommet de leurs trajectoires, à la verticale de la piste de Salvaza. Plus tard, alors que j’avais à peu près dix ans, ma mère présenta à ses trois fils, d’après un livre qu’elle s’était procuré, les études après le Baccalauréat. Sup-Aéro m’enchanta, avec sa soufflerie et ses multiples travaux pratiques. Je m’exclame : c’est cela que je veux faire, ce qui fit rire toute la famille. En classe prépa à Louis le Grand, à Paris, c’est toujours le concours commun Mines-Pont qui m’attire, car il contient aussi l’école Supaéro. J’y rentre quatrième, en 1966. En deuxième année, nous travaillons sur le projet Concorde ; je m’y investis beaucoup. Mais l’ingénieur de Toulouse, qui corrige mon projet, ne peut m’expliquer pourquoi la solution que je propose, pour améliorer la mauvaise qualité de l’aile mach 2 aux basses vitesses, ne marche pas. N’étant pas compris, je décide de ne pas aller travailler à Toulouse. J’irai, donc, à Marignane, sur les hélicoptères, où j’atterris en octobre 1968, sans aucune connaissance de ces merveilleuses machines. J’y resterai, jusqu’au début 2015. C’est cette histoire que raconte ce livre.SommaireAux Hommes de l’air1. L’Alouette 12. Alouette 2 et 33. La Gazelle4. Mes débuts dans l’aéronautique5. Naissance de la famille des Écureuil6. 1986 - 1987 le 355 N7. Le 350Z et la tentative du fenestron sur l’Écureuil8. Le Programme EC120B9. 1997-1998, le 350 B310. 2003-2004, le B3+11. 2005, enfin l’Everest12. Après 200513. ÉpilogueListe des sigles utilisés