Prix public : 20,00 €
« Nous sommes sur la terre des serpents. » Pendant le premier confinement, à Lisbonne, une jeune traductrice tient un journal. Le roman qu'elle traduit se passe aussi à Lisbonne. Agathe a l'impression de pouvoir sortir dans la rue. De s'évader. Sur les bords du Tage, elle se souvient du Brésil. Du Brésil qui lui a apporté la traduction ; la traduction qui lui a ouvert les portes du Portugal ; le Portugal, qui lui a présenté l'homme ; l'homme, qui lui a rappelé de se souvenir du Brésil. Manuela Gonzaga écrit dans ses Jardins secrets de Lisbonne : « nous sommes sur la terre des serpents. » Se mordrait-elle la queue ? C'est une ronde. Elle tient enfin sa main. Son journal, qu'Agathe ne reliera qu'en fin de parcours, la guidera dans ses propres souterrains, jusqu'à la lumière resplendissante du nouveau jour. Sur la terre des serpents évoque le confinement et l'exil, et la liberté et l'épanouissement, dans un jeu de miroirs toujours déstabilisant pour la jeune héroïne qui cherche à ne perdre le fil, ni de l'histoire ni de son histoire.