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Printemps 2020 Le monde entier tremble. En France, au pays des libertés, les annonces publiques et informations nous arrivent truffées d’incohérences. Quelque part, au cœur du Berry, de simples humains s’organisent pour rester sur le plancher des vaches. Pendant que certains, et pas seulement ceux que la précarité gangrène chaque jour un peu plus, sombrent dans toute espèce de poison qui leur passe sous le nez ! D’autres, pour ne pas sombrer dans les deux, se battent pour garder l’envie de continuer. Ils usent et abusent de la niaque. Une petite voix nous crie, telle une furie, « réveille-toi et bouge sinon tu vas crever ! ». Les croyants, eux, prient. Les athéistes, n’y croyant plus, rêvent juste de rester libres, égaux et frères. Tous espèrent la même chose : ne jamais céder à la foutue psychose. Quand le lent demain arrive, chaque être s’accroche comme il peut et je n’y échappe pas ! Pieds et mains liés, la Liberté sur une civière, c’est mon esprit sain et ouvert qui, s’emparant de mon âme en peine, m’oblige à jouer de mon violon d’Ingres ! Ai-je le choix ? Oui, bien sûr que oui ! Voudrais-je crever ? Non, bien évidemment que non ! Alors de longues heures à fleur de peau et de maux, les yeux rivés sur l’obscurité qui creuse cratères et cernes noirs, je couche sur du papier digital des mots à profusion qui ne sont autres qu’un ressenti profond, les réflexions d’une Gauloise réfractaire. Et, ne riez pas, je vous prie, si je vous dis que pendant ce temps-là, j’imagine. Oui, oui, j’imagine des oups et gloups en perfusion ! À chaque Non-Essentiel, une thérapie est essentielle… Non ?