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Ausone (D. Magnus Ausonius) a manifestement influencé du Bellay, Ronsard et Rimbaud. L’Ode à Cassandre a eu ce précédent: «Jeune fille, cueille la rose, pendant que sa fleur est nouvelle et que nouvelle est ta jeunesse… La durée d’un jour est la durée que vivent les roses». Et l’auteur du Sonnet des voyelles a connu la Technopégnie d’Ausone sur les lettres grecques et latines: «Moi j’ai la forme de l’iota, je suis la lettre impérative, I. Un signe ignoré des enfants de Cécrops, c’est le U, au son lugubre. Mes deux branches à moi, Y, s’ouvrent comme le double chemin de Pythagore» Ausone qualifiait ces poèmes d’idylles, c’est-à-dire, au sens antique, qu’il s’agissait de vers sur un sujet quelconque. Les poèmes d’Ausone sont pourtant très éloignés d’être quelconques. Plusieurs sont même remarquables. On trouvera donc ici, outre son chef d’œuvre, La Moselle, quelques pièces précieuse: Le centon nuptial, Cupidon mis en croix, et le très mystérieux Griphe sur le nombre Trois. On donne en annexe le texte latin de: Mosella Cupido Cruciatus Griphus Ternarii Numeri Cento Nuptialis en même temps que deux poèmes de Venance Fortunat sur la Moselle.