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«Les Rabbins ou Cabalistes, qui ont cherché à pénétrer les mystères sacrés de la Cabale ou cabalistique, affirment qu’outre la loi écrite, il existe un autre enseignement, secret celui-là, qu’ils appellent cabale, du verbe hébreu quibble, qui signifie: recevoir. Et ils définissent ainsi cette réception ou cabale: La Cabale est la transmission symbolique de la révélation divine qui nous permet, pour notre salut, de contempler Dieu et les formes séparées (esprits, âmes et anges). La Cabale est l’interprétation secrète de la Loi Divine, reçue par Moïse de la bouche même de Dieu, transmise par lui aux sages d’Israël et venue de ceux-ci, par une tradition non interrompue, verbale et non écrite, jusqu’à nos jours,» affirme Jacques Gaffarel, avant d’en apporter la démonstration. Les Profonds Mystères de la divine Cabale contiennent-ils tous les trésors de la mystique hébraïque? Non, certes, et ce n’était ni le but ni la prétention de l’auteur mais ce traité prépare à l’étude des textes sacrés, attire vers ces recherches les esprits encore ignorants de toute exégèse cabalistique en leur démontrant, d’une façon indiscutable, qu’il y a des mystères dans la «Thorah», qu’il existe une science de ces arcanes, et que les voies de la Kabbale mènent aux portes du Ciel. Jacques Gaffarel (né en 1601) fut bibliothécaire du cardinal de Richelieu, puis aumônier du roi, et mourut abbé de Sigonce. Il a rédigé Les Curiosités inouyes une Paraphrase du psaume CXXXVI, un De Fine Mundi (traduction du traité cabalistique de Rabbi Elcha ben David — 1629), un Index Codicum Pici Mirandulae (répertoire du Zohar — 1661). Son Nihil fere Nihil (1635), et l’Abdita divinae Cabalae (1625) sont des plaquettes introuvables et peu de bibliothèques les possèdent.