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Le corps de l'être humain répond à un régime juridique conséquent de la naissance à la mort. Il est à l'origine de sévères sanctions dès qu'il est violenté ou torturé. Il traduit les mouvements de pensée d'une collectivité. Le corps est l'objet de droits. Il l'est d'autant plus dans ses extrêmes, c'est-à-dire ses utilisations limites au point de faiblir ou d'emporter la mort du sujet de droit le possédant. La conception du corps, l'expérimentation de celui-ci, son viol, sa torture et son autopsie sont légiférés ou interdits. Il n'y a rien de plus grave que d'atteindre l'être humain en ses chairs.