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Le Droit de la sécurité internationale est construit sur les questionnements suivants : Comment faire face à l’insécurité, à la violence, à la guerre ? Peut-on l’utiliser et dans quels cas ? Y a-t-il moyen de la réduire, de l’éviter ? Comment la gérer lorsqu’elle s’installe ? Qui peut et doit s’en occuper ? Pour quels résultats ? Les principales réponses sont à chercher dans un ensemble juridique complexe, constitué de corps de règles aux sources variées et applicables selon une répartition temporelle. En effet, le Droit de la sécurité internationale est formé de trois corpus majeurs : • un premier corps de règles vise à s’appliquer avant les conflits et à les prévenir afin de préserver la sécurité, il régule le droit à la guerre ; • un deuxième corps de règles s’applique au déroulement du conflit et à la période d’insécurité internationale qui en découle, c’est le droit pendant la guerre ; • un troisième s’attache aux fins et conséquences d’un conflit et à leur impact sur la sécurité internationale, on parle de droit post-conflit. Tenant dûment compte de cette complexité, le présent ouvrage opte pour une vision globale du Droit de la sécurité internationale, en fonction de laquelle il se définit comme le cadre et l’ensemble des mécanismes juridiques concourant à la sécurité internationale et régulant les aspects conflictuels des relations internationales. L’angle d’approche choisi consiste à traiter de trois problématiques qui relèvent principalement du jus ad bellum : - l’interdiction faite aux États de recourir à la force et à la menace, - la consécration de la compétence du Conseil de sécurité des Nations Unies à employer la force et la menace, - la persistance de certaines compétences de guerre au profit des États. C’est au rassemblement synthétique et analytique des normes afférentes à ces trois problématiques que l’ouvrage est consacré.