Prix public : 20,00 €
Le narrateur, Léo Vogel, jeune rédacteur au sein d’une institution internationale, se voit confronté à la dérive puis à la disparition de son chef de service, un certain Charlie Mutzinger. La disparition de Mutzinger n’est pas sans lien avec une société secrète dénommée Cercle des oiseleurs. Quelles sont les activités de cette confrérie étrange ? Qu’est ce qui en relie les membres ou sectateurs, tous aussi attachants que particuliers, résolument en marge du monde ? À mesure que le narrateur déchoit et dégringole dans l’institution qui l’emploie, passant d’un service à l’autre – pour terminer au chevet d’une machine diabolique au sous-sol du département Archives… – il se fait aspirer, comme par un vortex, par ce mystérieux Cercle des oiseleurs, et se trouve être autant l’objet d’une enquête que le sujet d’une initiation voilée. Dans ce parcours saccadé, semé de surprises, le lecteur est peu à peu introduit à ce lieu insaisissable qui semble au cœur de la préoccupation des oiseleurs : là où porte l’attention vraie aux oiseaux, dans la tache aveugle de nos sociétés contemporaines.
François Emmanuel, auteur d’une quarantaine d’ouvrages – romans, nouvelles, théâtre, poésie, parmi lesquels La Question humaine – livre ici un de ses grands romans dit « d’été » (Le Tueur mélancolique, Le Sentiment du fleuve, Bleu de fuite…) où les codes de genre sont allègrement dévoyés et où les atmosphères décalées, insolites, invitent à regarder autrement le théâtre du monde.