Prix public : 19,00 €
<p>À la Libération, le roman américain, symbole de modernité en écriture, apparaît comme un modèle susceptible de régénérer le roman français. Si la publication de romans américanisés s'accroît, la critique s'inquiète des conséquences de l'injection de ce « sang neuf » qui dégraderait la littérature, réduite au rang de culture de masse. Anne Cadin explore les voies d'appropriation de cette ressource états-unienne grâce à un vaste panel de romanciers, allant de Sartre à Vailland, en passant par Vian, Simenon ou Meckert. Elle rend ainsi compte de l'ambivalence et de l'influence de ce fulgurant moment américain du roman français, qui apparaît comme une transition cruciale entre les changements opérés par les avant-gardes des années 1920 et l'avènement du Nouveau Roman.</p>